La jeune étudiante de 18 ans danse depuis plus de dix ans. Depuis la rentrée 2014, elle bénéficie du statut d’étudiant artiste de haut niveau qui lui permet de concilier au mieux ses études à l’Institut d’études politiques (IEP) et sa pratique de la danse contemporaine.
Si Selma danse depuis l’âge de 7 ans, le film documentaire Pina de Wim Wenders, consacré à la danseuse et chorégraphe allemande Pina Bausch, a produit un déclic chez elle il y a trois ans : « Ce film m'a fait découvrir une très grande chorégraphe contemporaine à un moment de ma vie où je m'intéressais de plus en plus à la danse. »
La jeune Alsacienne a commencé la danse en tant que loisir. Elle a débuté en faisant du modern-jazz « pour allier exercice physique et activité ludique, artistique ». Plus tard, à 12 ans, elle s’est mise à la danse contemporaine. « C’est un style qui permet de vraiment s’exprimer et de danser de manière personnelle », explique Selma.
A la rentrée 2014, elle est entrée au Conservatoire de Strasbourg sur les conseils d’une de ses professeurs de danse. « Ce qui m’intéresse c’est la régularité des cours – idéale pour progresser et atteindre un niveau professionnel – et le suivi personnel par un professeur », confie la jeune fille. Si elle est spécialisée en danse contemporaine, elle a choisi la danse classique comme discipline secondaire. « C’est une danse que je pratique depuis moins longtemps, je m’y suis mise sur le tard, il y a trois ou quatre ans ; j’avais envie de progresser. » Cette dernière lui apporte une rigueur et un travail sur le placement du corps indispensables à la danse contemporaine : « L’une et l’autre danse se complètent vraiment. »
Un quotidien qui danse
En plus de ses cours à l’IEP, elle passe une quinzaine d’heures par semaine au conservatoire entre danse contemporaine, danse classique et cours théoriques (anatomie, formation musicale et culture chorégraphique). « Jusqu’à maintenant, j’avais bien sûr un emploi du temps aménagé mais c’était tout de même difficile de jongler entre les cours et la danse. Grâce au statut d’étudiant artiste de haut niveau, j’ai une dispense d’assiduité aux travaux dirigés et je fais ma deuxième année sur deux ans. C’est un véritable soulagement. »
Surtout que la jeune artiste ne se cantonne pas à cela. Elle profite des nombreux stages de danse organisés le week-end par différentes structures à Strasbourg pour s’ouvrir à d’autres pratiques. Elle participe notamment à des séances de danse contact improvisation, pratique qu’elle a découvert à 13 ans et qu’elle apprécie pour la liberté de mouvements qu’elle offre. Selma assiste aussi, autant que possible, à des spectacles de danse. « La programmation à Strasbourg est relativement riche et intéressante notamment au Maillon, à Pôle Sud et avec le Ballet du Rhin. »
Selma joue la prudence, toutefois, en poursuivant ses études à l’IEP « qui offre un large choix de débouchés » même si elle aimerait que la danse ait une place dans sa vie professionnelle sous quelque forme que ce soit.
Floriane Andrey
Alors que le recueil des nouvelles primées en 2014 vient de paraître, la deuxième édition du concours de littérature des étudiants de l'Université de Strasbourg, le prix Louise-Weiss 2015, est lancé sur le thème de la rencontre.
L’originalité de ce concours ? Il est réservé aux étudiants de l’Université de Strasbourg qui sont à la fois participants, membres du jury, écrivants et lecteurs. Ils sont invités dans un premier temps à produire un texte sur le thème de la rencontre. Seule contrainte : les textes de 15 000 signes doivent comporter au moins une action se déroulant à l’Université de Strasbourg. Ils font également partie du comité chargé de faire une première sélection de nouvelles. Et surtout tous les étudiants auront la possibilité de voter pour leur nouvelle préférée.
Un prix qui appartient aux étudiants
Fort du succès de l’année dernière – plus d’une centaine de nouvelles ayant été envoyées – l’expérience est donc renouvelée et sera certainement, comme l’année précédente, révélatrice de talents. Et comme l’édition précédente l’a prouvée, une nouvelle fois ce ne sont pas seulement les étudiants en littérature qui sont attendus mais tous les étudiants ayant une pratique d’écriture personnelle tous domaines confondus. Le dépôt des textes peut se faire jusqu’au 23 janvier 2015. La remise des prix se déroulera le 16 avril en présence de la marraine de cette deuxième édition, l'écrivaine franco-sénégalaise Fatou Diome.
Ce concours est organisé par l’Université de Strasbourg, en partenariat avec l’association Eurobabel, en lien avec l’édition 2015 des Rencontres européennes de littérature de Strasbourg.
Frédéric Zinck
Emilie Breton, étudiante en licence professionnelle Commercial dans l'environnement européen à l'IUT Robert-Schuman, a reçu le prix d'excellence décerné par le DAAD, office allemand d'échanges universitaires, lors de la remise des diplômes organisée par la Hochschule Landshut en Bavière le 25 octobre dernier.
Ce prix vise à récompenser un étudiant étranger pour ses résultats scolaires et son engagement au sein d'une université allemande. Emilie suit le cursus bi-diplômant Gestion d'entreprise et marketing créé en 2012 par l'IUT Robert-Schuman et la Hochschule Landshut pour former des cadres spécialistes du marché franco-allemand dans les métiers de la communication, du marketing et de la commercialisation.
Ce prix est un symbole fort pour cette étudiante et pour l'IUT : Emilie a un bac S (spécialité physique-chimie) et l'Abibac. Elle a ensuite effectué un semestre en DUT Chimie avant de passer par le DU Tremplin réussite pour se réorienter vers le commerce : DUT Techniques de commercialisation puis licence professionnelle à travers le cursus franco-allemand, lui permettant d'obtenir un double diplôme. Un bel exemple de persévérance et de réorientation réussie à travers un parcours très représentatif des possibilités qu'offre l'IUT Robert-Schuman.
L’incubateur Semia (Science, entreprise, marché, incubateur d’Alsace), l’Université de Strasbourg et la Fondation Université de Strasbourg, en partenariat avec la Société générale, organisent ce concours destiné à soutenir des étudiants entrepreneurs innovants.
Les lauréats disposeront à la fois d'un accompagnement personnalisé mais également des moyens, avec, en particulier, une contribution conséquente destinée au financement de leurs projets. A gagner : trois fois 10 000 euros, un accompagnement personnalisé par l'incubateur Semia, un accès à des locaux de coworking et des formations liées à l'entrepreneuriat.
Cette opération s'inscrit dans le cadre des actions du Pôle de l’entrepreneuriat étudiant (Etena).
Le centre de dépistage du Service universitaire de médecine préventive et de promotion de la santé (Sumps) a repris son activité depuis le mardi 18 novembre 2014.
Le centre est accessible gratuitement et sans rendez-vous, jusqu'au 11 décembre 2014, le lundi de 9 heures à 13 heures, le mardi de 12 heures à 17 heures, le mercredi de 9 heures à 13 heures, le jeudi de 9 heures à 15 heures et le vendredi de 9 heures à 16 h 30. Parallèlement, dans le cadre de la Journée mondiale de lutte contre le sida, le Sumps propose diverses actions de prévention aux étudiants avec le partenariat de Sida-Info-Service, SOS Hépatites Alsace, la MGEL et les associations étudiantes. Rendez-vous le 1er décembre de 12 heures à 14 heures au RU Gallia et le 2 décembre à la cité U Weiss.
Les personnels Biatss à l'université au 1er janvier 2014